Le très conservateur -mais Democrate- président Clinton signe jeudi à 11 heures -heure locale- l'arrêt de mort de la liberté d'expression sur le net américain. Une importante vague de protestation commence aujourd'hui sur le réseau des réseaux avec ce qui a été baptisé le Black thursday.
Pour s'opposer au Communications decency act qui prévoit 250 000 US$ d'amende et deux ans de prison pour quiconque mettra des choses "indécentes" en accés direct sur le net et fera une "wrongful utilization of communications facilities", de nombreux web américains afficheront pour 48 heures du noir en fond de page. Une association regroupant déjà une liste impressionnante de sites (Yahoo, HotWired...) attaque en justice cette loi signée par le Congrés et le Sénat et paraphée par Clinton au sein de la bibliothèque du Congrés dans une débauche d'animations high-tech. Le non-respect du premier amandement de la constitution américaine sur la liberté d'expression est au centre de cette croisade qui ne fait que commencer. L'heure est grave, disons-le. Les Etats-Unis jouent un rôle moteur dans le développement du On line et cette loi est une erreur car elle traite le réseau comme un sous-média puisque le papier n'est pas à la même enseigne. Que faire ? Ecrivez à Bill Clinton !